La Côte d’Ivoire honorée en agronomie en Israël. De retour d’Israël où il s’est rendu pour une formation d’une durée d’un an, Ibrahim AHOUA revient au pays avec le statut de major de cette formation sur 1500 techniciens supérieurs agronome issu de 13 pays du monde entier. Il nous livre les secrets de sa sélection à travers cet entretien exclusif qu’il nous a accordé chez lui à domicile dans un quartier chic de Cocody. Interview.
- Bonsoir monsieur, présentez-vous à nos lectrices et lecteurs.
Je suis Ibrahim AHOUA technicien supérieur en agronomie, issu de la 16ème promotion Brevet de Technicien Supérieur en agronomie de l’Ecole Régionale d’Agriculture du Sud de Bingerville.
- Alors vous revenez d’un voyage en Israël. Quel était la raison de ce voyage ?
C’est dans un cadre académique qui résulte d’un partenariat entre la Côte d’ivoire et l’Etat Israélien. Ce dans le but de former les techniciens supérieur en agronomie sur les techniques agricoles israéliennes.
- Est qu’il y a eu un concours ou un truc du genre qui vous a permis de prendre part à cette formation ?
Il est important de souligner que tout est partir de certains critères depuis l’école. Il s’agit notamment des notes de la 1ère à la 2ème année, de la conduite et la régularité sur les fermes d’apprentissage. En un mot la constance dans le travail et l’excellence dans l’apprentissage lors cours pratiques et théoriques ont pesés lourd dans la balance. J’ai été donc présélectionné avec 50 autres à partir de ces critères pour un premier test ici en Côte d’ Ivoire au sein de l’ERASUD. Mais piloté par l’Institut Nationale de Formation Professionnelle Agricole (INFPA). Ensuite, nous avons pris part à un second test organisé cette fois ci par le partenaire israélien à l’issu duquel 19 techniciens de toutes les écoles agricoles de l’INFPA ont été retenu pour une formation d’une année en Israël.
- La formation a-t-elle été prise en charge à 100 % ou avez contribuez en partie ? Si oui, à quel niveau ?
Nous avons contribué en partie en payant nos billets d’avion et les autres frais de départs (frais de visas et autres). Mais je tiens à signifier que selon ce qui est normal toutes ces dépenses auraient dû être prises en charges par le pays c’est-à-dire par le ministère de tutelle. Parce qu’il existe des fonds pour les formations à l’extérieur. C’est une formation pour le compte de la Côte d’Ivoire que nous somme allé faire. Tous les pays francophones qui ont pris part à cette formation n’ont pas respecté cette norme. Mais les participants des pays anglophones ont été pris en charge entièrement par leur pays.
- A l’issu de cette formation, vous avez été désigné comme major de cette promotion. Qu’est ce qui a joué en votre faveur ?
C’est la combinaison de nos notes théoriques et pratiques couronnée par les résultats d’un travail de recherche sur une culture bien définies. Voilà un peu les critères qui ont permis à ce que je sois désigné major (seul francophone avec sept anglophones) après une année de travail et de recherche.
- Nous somme au terme de cette interview, que devons-nous retenir de vous ? Mais surtout qu’est-ce que ce voyage vous a apporté personnellement ?
De moi, ce qu’on doit retenir c’est que je suis prêt à servir mon pays, en mettant en œuvre ce que j’ai appris en Israël. Personnellement, j’ai été très heureux de prendre part à cette formation ça m’a permis de connaitre et de couvrir Israël, ce petit et grand à la fois.
Je tiens remercier LorBouor-info pour cette lucarne qu’elle m’offre en me permettant de revenir sur cette formation mais surtout sur mon prix de major de promotion.
Entretien réalisé par Landry Zahoré.
Félicitation a mon frère et collègue Ahoua, tu fais la fierté de la Cote d’ivoire