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CHangement climatique et agriculture en Afrique

Agriculture ouest-africaine et changement climatique : une analyse globale

CHangement climatique et agriculture en AfriqueCe document prospectif, publié par l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI), propose des scénarios autour de l’impact du changement climatique sur l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et la sécurité alimentaire dans 11 pays d’Afrique de l’Ouest.

Bien que l’agriculture soit le principal moyen de subsistance dans la région ouest-africaine, employant 60 % de la population active, le secteur agricole ne contribue au PIB qu’à hauteur de 35 % et les économies ouest africaines sont particulièrement vulnérables au changement climatique à cause de leur dépendance à l’agriculture pluviale.

Or, cette étude met en évidence la variabilité pluviométrique, caractérisée par une réduction des précipitations dans les régions à précipitations intenses telles que la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Nigéria et le Togo, ou par une augmentation des précipitations dans les régions du Sahel telles que le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal. La hausse de la température moyenne de 2°C dans tous les pays (jusqu’à 3.5° en Libéria, Niger et Sierra Leone) posera beaucoup de problèmes au secteur agricole et aux économies qui en dépendent.

Les conséquences possibles au niveau agricole sont :
– l’affection physiologique des cultures, causée par la hausse des températures au-delà des valeurs tolérées;
– l’érosion génétique due à l’incapacité de certaines plantes à survivre;
– les menaces sur les plantes et les animaux adaptés aux conditions sèches du Sahel;
– la multiplication des moustiques et des mouches tsé-tsé transmettant l’agent pathogène du paludisme.
Le changement climatique touchera la productivité des principales cultures de la région, en particulier le sorgho et l’arachide qui constituent les produits alimentaires clés des pays sahéliens. La diversification des cultures, ainsi que l’intégration des cultures et de l’élevage pourront minimiser le risque de mauvaises récoltes.

En outre, la croissance de population dans une région ayant un des plus hauts taux de croissance au monde, demande des transformations radicales au niveau agricole.

En plus de l’analyse au niveau national*, le document offre des recommandations pour les politiques de la sous-région, utiles afin d’améliorer la productivité:
– intégrer le changement climatique dans les politiques et les programmes de sécurité alimentaire (liés à la recherche agronomique, aux infrastructures, aux services sociaux);
– améliorer les données météorologiques et les intégrer à la collecte des données pouvant servir à la conception des politiques à long terme et à la prise de décision des agriculteurs à court terme;
– promouvoir une collaboration entre les centres de recherche au Nord comme au Sud et les centres de vulgarisation agricole pour former les agriculteurs à faire face aux conséquences du changement climatique et à développer des variétés de cultures résilientes.

Au-delà de la croissance de population, la maîtrise de l’exode rural est identifiée comme un défi majeur du changement climatique : le taux de chômage, le surpeuplement, le manque de services sociaux, la productivité agricole insuffisante et l’absence d’amélioration des conditions socio-économiques en zone rurale sont critiques pour la stabilité politique de la région. Le risque politique souligne l’importance des mesures à prendre dans les 10 prochaines années.
* les données et analyses nationales et les analyses concernent 11 pays de la région : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Nigéria, Niger, Libéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

Accéder au document complet West African agriculture and climate change

Source: Alimenterre

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2 comments

  1. je suis très content de lire ce document qui met en exergue les enjeux et les solutions innovatrices que l’on doit mettre en oeuvre pour mieux s’adapter ou être résilients face au changement climatique.
    En effet, il parcours tous les impacts de la baisse de la pluviométrie à la hausse de la population en passsant sur la productivité des agricoles.
    Cependant, des études ou analyses doivent être poussées pour mieux renforcer notre résilience au changement climatique pour une sécurité alimentaire en Afrique.

    • ce que je dis le climategate a toenlemtat e9te9 ignore9 en France.Pour ton infos, il ne s agit pas de deux-trois mails Il s agit de 6500 fichiers dont 1073 emails.Les autres pays sont donc des gens qui bealent avec les mous ????Et il ne s agit nullement de conspiration ! il s agit d agissements scientifiques qui ont lieu depuis la nuit des temps !!!! Oui la Terre e9tait e9galement plate pour 95% des scientifiques autrefois Les 5% restants e9taient musele9s comme il se doit.Pourquoi le GIEC affirmerait tout bas que le re9chauffement climatique est certainement lie9 e0 l activite9 humaine ils en sont certains e0 90% Il reste 10% de chance que cela ne soit pas le cas selon eux (ce qui est e9norme). Pourtant, toutes leurs conclusions oublient cette part de possibilite9, toutes leurs pre9dictions n en tiennent absolument pas compte.Je te parle de faits concrets, tu me parles de conspirations, d illuminatis Ah et oui si tu n as pas remarque9, les me9dias frane7ais commencent ENFIN e0 parler des sceptiques qui remettent en doute les pre9dictions du GIEC. Bien sfbr, nos bons me9dias franchouillards concluent toujours en prenant ces sceptiques pour des cons et en montrant de vieilles courbes.Mais un pas est fait, ils en parlent. Doucement, mais sfbrement, leurs paroles seront de plus en plus entendues (ce qui est de9je0 le cas outre-manche) vu que le nombre de scientifiques sceptiques augmente de jour en jour.

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